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Cybersécurité : le facteur humain, plus dangereux qu’un hacker ?

  • Photo du rédacteur: Maxime Chrp
    Maxime Chrp
  • 16 juin
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 juin

Phishing

On parle souvent de cybermenaces comme s’il s’agissait uniquement de failles techniques ou de pirates informatiques venus de l’extérieur. Mais en réalité, le maillon le plus faible de la cybersécurité est souvent… humain.

Selon plusieurs études citées par UpGuard, 95 % des incidents de cybersécurité impliquent une erreur humaine. Un chiffre vertigineux, qui force à reconsidérer les priorités en matière de sécurité numérique.


⚠️ Le risque humain, qu’est-ce que c’est exactement ?

Le risque humain en cybersécurité désigne tous les comportements individuels ou collectifs qui peuvent, volontairement ou non, compromettre la sécurité d’une organisation. Quelques exemples concrets :

  • Clic sur un lien de phishing ou téléchargement d’un fichier malveillant

  • Utilisation d’un mot de passe faible ou réutilisé

  • Partage accidentel de documents sensibles

  • Utilisation d’applications non validées par la DSI (shadow IT)

  • Retard dans l’installation des mises à jour

Autant de gestes banals qui, à grande échelle, peuvent avoir des conséquences catastrophiques.


📊 Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Voici quelques statistiques marquantes issues du rapport :

  • 95 % des violations de données sont dues à une erreur humaine (Cybernews)

  • 74 % des failles sont liées à une négligence, un abus de privilèges ou du social engineering

  • Dans certains secteurs, jusqu’à 65 % des incidents sont causés par des collaborateurs


Autrement dit : l’humain est le principal vecteur d’attaque, bien plus que la faille logicielle ou le malware inconnu.


🛠️ La solution ? Une vraie gestion du "risque humain"

Pour UpGuard, il faut passer d’une logique de simple formation à une logique de Human Risk Management. Concrètement :

  1. Suivre les comportements à risque en temps réel

  2. Détecter les signaux faibles (mots de passe faibles, clics à risque, partage non sécurisé…)

  3. Personnaliser la sensibilisation selon les profils

  4. Intégrer l’analyse comportementale aux outils existants (IAM, SIEM, endpoint, etc.)

Ce n’est pas de la surveillance, c’est de la prévention intelligente.


🔐 Ce que cela implique pour les entreprises

Renforcer la cybersécurité aujourd’hui, ce n’est plus seulement :

  • Installer un antivirus

  • Mettre à jour les pare-feux

  • Sécuriser les accès

C’est aussi (et surtout) travailler sur la culture de sécurité, les réflexes individuels et la compréhension des risques au quotidien. Parce qu’un seul clic peut suffire à faire tomber une organisation.


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