Réagir à une fuite de données : que faire dans les 48 premières heures ?
- Maxime Chrp
- 20 juil.
- 1 min de lecture

Une fuite de données peut survenir à tout moment. Les 48 premières heures sont déterminantes pour limiter les dégâts, restaurer la confiance et se conformer aux obligations légales. Voici les 4 étapes clés à suivre :
Agir vite : activer le plan d’intervention
Aucun délai : la découverte d’une fuite ne signifie pas agir « dès que possible », mais immédiatement.
Les entreprises mettent en moyenne 197 jours à détecter une fuite ; c’est autant de temps perdu à subir les conséquences sans réagir.
Avoir un plan de réponse établi, avec rôles, responsabilités et protocoles, est crucial pour une réaction efficace.
Isoler la menace : contenir la fuite
Déconnecter les systèmes compromis, bloquer les accès suspects (VPN, comptes, IP).
Ne pas attendre : l’attaque peut encore être en cours. Mieux vaut agir trop tôt que trop tard.
Enquêter : comprendre l’origine et l’ampleur
Analyser les logs et garder une trace claire des systèmes touchés.
Faire appel à des experts en forensic si nécessaire, pour une réponse technique solide.
Communiquer : interne et externe
Alerter en interne : DSI, DPO, direction, communication… toute l’équipe doit être mobilisée.
Notifier les autorités (ex. CNIL) dans les délais réglementaires (souvent 72 h).
Informer les victimes concernées : clients, employés, partenaires – avec transparence et recommandations pratiques.
✅ Pourquoi agir en urgence ?
Contenir la fuite limite les dommages technologiques et financiers.
Communiquer immédiatement renforce la confiance et l’image de marque.
Une réponse structurée et rapide est perçue comme un signe de professionnalisme en cas de contrôle ou de litige.
En résumé, chaque minute compte. Isoler, enquêter, communiquer... en suivant un plan, vous réduisez l’impact, préservez votre image, et sécurisez les bases pour une reprise sereine.





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